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LES ORIGINES DU SANTON

La tradition de la crèche de Noël remonte à Saint François d’Assisse qui fut le premier, en 1223, à avoir mis en scène la nativité dans son église de Greccio en Italie. La crèche était alors « vivante » ;

habitants du village et animaux se voyaient attribuer un rôle dans la célèbre histoire de la nativité. La tradition s’est ensuite perpétuée et les personnages en bois, en cire, en carton pâte, en faïence et même en verre ont remplacé les «acteurs» très vite lassés de leur rôle. Au 16ème siècle, les premières crèches telles que nous les connaissons aujourd’hui font leur apparition dans les églises.


Après la Révolution Française qui a entraîné la fermeture des églises et la suppression de la messe de minuit, les représentations publiques de la nativité furent discontinues. C’est alors qu’en vue de perpétuer la tradition dans les familles, naissent en Provence de petits personnages, les « santoun » ou « petits saints ».

En 1803, peu après le Concordat, la première Foire aux santons fut inaugurée à Marseille. Depuis 1854, de fin novembre à début janvier, le haut de la Canebière, artère principale de la vieille ville débouchant sur le Vieux port, se pare de multiples santons.
 Depuis quelques années, les santonniers attirent les adeptes sur la place Charles De Gaulle, la grande place située près du vieux port. Outre les petits santons peints, des « santons habillés » en costume traditionnel portant chacun les insignes de son métier animent aussi la fête. On peut également y acquérir les accessoires permettant de confectionner le décor traditionnel de la crèche tels l’étable, le puits, le pont, l’étoile, le papier rocher, le papier ciel, la mousse fraîche pour imiter l’herbe, etc, …